Pour elle, c’était une nécessité, un rite immuable. Chaque semaine, elle se retrouvait agenouillée sur le même prie-Dieu, le dos tourné au confessionnal et attendait l’arrivée de celui qu’elle espérait entendre.
Priait-elle ? Oui certes ! Elle priait pour que ce jour-là, son confesseur ne soit pas absent… La douceur de sa voix, ses silences profonds et la fraîcheur de son haleine perçue au travers des croisillons... sœur Constance avait besoin de tout ce qui émanait de lui.