Le restaurant, rue de la Folie Méricourt

Le 26/09/2022

 

                                                            La découverte de "l'Aubergine"

 

—Et oui, je suis Jean-Paul, l’ancêtre de la famille, le père de Paul et le cuisinier-restaurateur de l’enseigne que vous voyez là-bas, sur le trottoir d’en face.

Constance chercha du regard.

—Paul m’en a parlé, mais il ne m’avait pas encore montré la boutique.

 —C’est l’auberge, à gauche de l’épicerie, vous la voyez ? La devanture Bordeaux, à « L’Aubergine ».

 Très fier de son établissement, il bombait le torse.

 —C’est un restaurant de quartier, pas très grand, mais suffisamment important pour accueillir des familles. Tous les jours, j’y propose une cuisine traditionnelle et renouvelée. Et à la carte, c’est différent, ce sont mes spécialités périgourdines, cuisinées à la graisse d’oie.

Sa femme tenta d’assourdir un éclat de rire dans son mouchoir, mais ne put s’empêcher de se manifester.

—Ma parole, mais tu lui fais l’article !

——C’est vrai que je l’aime ma boîte. Avant, c’était une graineterie un peu vieillotte et triste comme la commerçante qui la tenait et maintenant regardez-moi ça, c’est devenu un sympathique rendez-vous où les gens de bureau se rencontrent au déjeuner en semaine et le dimanche, ce sont les familles.

Constance se mit sur la pointe des pieds pour mieux contempler l’auberge au dessus d’un toit de voiture.

—Oui, c’est vrai qu’il a l’air sympathique votre restaurant et il semble aussi, très bien placé.

 —Vous apercevez une affichette, collée sur la porte, elle prévient la clientèle que L’Aubergine est actuellement fermée au public, mais pas pour nous ! Ce soir, nous y dînerons tous les quatre, à rideaux fermés, si vous en êtes tous d’accord.

Constance, enthousiasmée par la proposition, lui répondit.

—Ce sera avec plaisir et puis, cette rencontre, permettra à chacun de nous, de mieux nous connaître.

Le monticule de valises déposées dans l’entrée de l’appartement du deuxième, Constance et Paul demandèrent à se retirer pour se préparer.

—Bien sûr, que nous allons nous connaître et bien sûr aussi que nous allons bien nous entendre, vous verrez ! Le dîner, vers vingt heures, ça ira à tout le monde ?

—Oui, vingt heures, ce sera parfait.

Comme de grands enfants, les deux jeunes coururent jusqu’à leur appartement et se précipitèrent en premier dans la chambre de Claire. Le bébé, peut-être contente de retrouver ses murs, dormait, le sourire aux lèvres.

—Paul, je t’avertis, moi je ne pourrai pas la laisser seule pendant toute la durée de ce dîner, j’aurais trop peur !

Il éclata de rire.

—Sois tranquille, moi non plus. Il n’est pas question de l’abandonner dans l’appartement, elle viendra avec nous et ce sera sa première sortie dans le monde.

—Alors, on va leur dire...

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