Synopsis Le colis de minuit

Synopsis Le colis de minuit

Tours jumelles

Ce matin de septembre, tout paraît calme sur la place du tertre, il est trop tôt pour vendre de l’image et les portraitistes, à cette heure, que feraient-ils de leurs pinceaux, les touristes ne sont pas arrivés !

Une heure plus tard, il en va autrement, Bernard, barbe blanche exubérante et faconde inépuisable, tire le portrait d’une sexagénaire américaine aux cheveux décolorés d’un jaune criard. Cette ancienne jolie fille crie au scandale car son peintre vient de jeter son pinceau, après avoir entendu dans son transistor qu’un avion de ligne s’est écrasé sur une des orgueilleuses tours du quartier de Manhattan… nous sommes le matin du 11 septembre 2001.

Rue Norvins, un peu plus loin, sœur Constance, vingt cinq ans, cachée dans sa cellule, jette un œil attendri sur une fillette d’un mois qui a atterri dans ses bras par, crois-t-elle, une intervention divine.

Elle garde le secret sur la présence de l’enfant, mais elle sait qu’elle s’enfuira de ce couvent avec celui qui, depuis quelques mois est devenu son ami, le père Paul.

                                                     ***

Plus bas, dans un squat sordide de la rue de la Mouzaïa, Tootsy grelotte de fièvre sous sa couverture déchirée. Une tuberculose dévore ses poumons et elle n’a pour médecin que son dealer de copain, défoncé du matin au soir !

 Une nuit, elle est happée par les urgences de Lariboisière, qui la collent dans un lit et lui proposent un nouveau traitement contre sa maladie. Deux semaines plus tard, elle est déjà transformée, l’horrible Tootsy a disparu et Léa Testut est de retour…

Enfin consciente de sa situation et capable de se mouvoir, elle part à la recherche de son bébé que son copain lui dit avoir lâchement déposé sous le comptoir d’un bistrot.

Ses recherches restent malheureusement infructueuses, mais on apprend bientôt que l’enfant aurait été finalement abandonné sous le porche d’un hôtel particulier, puis ensuite déposé, un peu plus loin, devant l’entrée du couvent de la rue des Norvins..

 On s’en doute, la guérison de Tootsy ne va pas convenir à son dealer de copain. Un jour, à court d’argent, il la suit discrètement jusqu’au métro Abbesses et lorsque le convoi entre en gare, il la pousse sur les rails ! Fin de Léa Testut !

Ce matin de septembre, tout paraît calme sur la place du tertre, il est trop tôt pour vendre de l’image et les portraitistes, à cette heure, que feraient-ils de leurs pinceaux, les touristes ne sont pas arrivés !

Une heure plus tard, il en va autrement, Bernard, barbe blanche exubérante et faconde inépuisable, tire le portrait d’une sexagénaire américaine aux cheveux décolorés d’un jaune criard. Cette ancienne jolie fille crie au scandale car son peintre vient de jeter son pinceau, après avoir entendu dans son transistor qu’un avion de ligne s’est écrasé sur une des orgueilleuses tours du quartier de Manhattan… nous sommes le matin du 11 septembre 2001.

Rue Norvins, un peu plus loin, sœur Constance, vingt cinq ans, cachée dans sa cellule, jette un œil attendri sur une fillette d’un mois qui a atterri dans ses bras par, crois-t-elle, une intervention divine.

Elle garde le secret sur la présence de l’enfant, mais elle sait qu’elle s’enfuira de ce couvent avec celui qui, depuis quelques mois est devenu son ami, le père Paul.

                                                     ***

Plus bas, dans un squat sordide de la rue de la Mouzaïa, Tootsy grelotte de fièvre sous sa couverture déchirée. Une tuberculose dévore ses poumons et elle n’a pour médecin que son dealer de copain, défoncé du matin au soir !

 Une nuit, elle est happée par les urgences de Lariboisière, qui la collent dans un lit et lui proposent un nouveau traitement contre sa maladie. Deux semaines plus tard, elle est déjà transformée, l’horrible Tootsy a disparu et Léa Testut est de retour…

Enfin consciente de sa situation et capable de se mouvoir, elle part à la recherche de son bébé que son copain lui dit avoir lâchement déposé sous le comptoir d’un bistrot.

Ses recherches restent malheureusement infructueuses, mais on apprend bientôt que l’enfant aurait été finalement abandonné sous le porche d’un hôtel particulier, puis ensuite déposé, un peu plus loin, devant l’entrée du couvent de la rue des Norvins..

 On s’en doute, la guérison de Tootsy ne va pas convenir à son dealer de copain. Un jour, à court d’argent, il la suit discrètement jusqu’au métro Abbesses et lorsque le convoi entre en gare, il la pousse sur les rails ! Fin de Léa Testut !